Les pièges des aliments transformés

Les défauts des plats préparés

Je vais certainement m'attirer les foudres des travailleurs, et de toutes les personnes qui n'ont pas de temps à consacrer à la préparation de repas tous les jours. Je vais aussi surement m'attirer les foudres des professionnels travaillant dans l’industrie agro-alimentaire prônant qu'ils ne se sentent pas concernés par cet article. Si c'est le cas, tant mieux.

 

Arôme artificiel, abondance de sel, supplément en sucre ou ajout de graisses...les plats préparés et autres aliments transformés sont souvent source d’excès dans leur fabrication. Ils sont pourtant aujourd'hui au cœur de notre alimentation de part leur facilité de préparation et leur gain de temps.
On consomme 22 kilos de plats cuisinés chaque seconde en France ; autrement dit 700 millions de kilos de plats cuisinés sont achetés chaque année pour un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros et 4 % du budget alimentaire hors restauration en 2014.

 

Les aliments transformés et leur inconvéniants

Avez-vous déjà regarder les étiquettes d'ingrédients collés sur les emballages de vos aliments préférés ?
prenez le temps de le faire et de constater que la plupart des ingrédients y figurant ne sont pas de la nourriture "réelle".
Ce sont sont des produits chimiques et artificiels, ajoutés à des fins diverses.

 

Les conservateurs, colorants, exhausteurs de goût, émulsifiants, certains aliments contiennent jusqu'à une dizaine de produits chimiques qui ne sont pas décris sur l'étiquette.

 

Par exemple, lorsqu'il est écrit "arôme artificiel", les fabricants ne sont pas obligé de décrire précisément la combinaison, leur permettant de mélanger et de crée leur goût dont on a bien du mal à se passer.

 

Outre ces additifs, les aliments transformés sont généralement bien trop riches en sucre.

Vous connaissez déjà très bien les inconvénients d'une consommation excessive de sucre, mais en dehors de la prise de poids et des complications, le sucre est aussi une drogue non négligeable, encourageant à acheter encore et encore ce produit dont vous devenez peut-être accro.
Notez que 90% des sucres ajoutés viennent d'aliments ultra-transformés !

 

 

Le spécialiste des maladies cardiovasculaires James J. DiNicolantonio et le cardiologue James H. O’Keefe ont conclu que «la consommation de sucre produit des effets similaires à la consommation de cocaïne, notamment parce qu’elle altère l’humeur, possiblement parce qu’elle induit le plaisir et active le mécanisme du circuit de la récompense se trouvant dans le cerveau, ce qui provoque la recherche du sucre».

 

Mais c'est pas fini: 

Les industriels de l'alimentaire investissent des sommes massives à la fabrication d'aliments transformés, capables de créer une dépendance chimique, rendant notre cerveau et notre mécanisme de défense inné, incapable de lutter contre cette surconsommation.

 

Une fois l'addiction établie, nous perdons notre capacité à réguler la balance énergétique qui depuis des milliers d'années oeuvre durement pour nous maintenir à un poids sain. Ce mécanisme de rapport à une alimentation gratifiante, appelé "l'hypothèse de récompense alimentaire de l'obésité", affectent nos pensées et nous fait manger plus, jusqu'à ce que finalement nous devenions malades.

 

 

Conclusion du New Scientist : "Il y a maintenant des preuves convaincantes que les aliments riches en sucre, en graisses et en sel, peuvent modifier la chimie de votre cerveau d'une manière proche de celles de drogues hautement addictives comme la cocaïne et l'héroïne".

La révolution des plats sans sucres ajoutés

Désormais, il est possible de retrouver dans nos rayons des plats préparés dits "sans sucre ajoutés", "sans gras", "sans gluten", voir même "végétariens". Mais que valent-ils vraiment ? Sont-ils vraiment meilleurs pour la santé ?

 

"Sans sucre ajouté" ne signifie pas "sans sucre"

 

 

Un produit "sans sucre ajouté" n'est pas nécessairement sans sucre. Il peut par exemple se révéler très sucrée naturellement. Pour s'assurer de la quantité de sucres présent dans un produit, la meilleure chose à faire reste de scruter les étiquettes. En particulier les mentions "glucides" et "dont sucres" : 

 

 Conseils pratiques : On opte pour les aliments de base (pâte, riz…). On surveille le taux de lipides qui ne doit pas dépasser 10g pour 100 g d’aliments et le taux de sel (1 g de sodium = 2,5 g de sel) qui ne doit pas excéder 4 à 5 g par jour.

 

Côté Vegan : le marché des plats préparés dits "veggie" explose, avec une hausse des ventes de 127 % en un an. Or, les substituts à la viande peuvent entraîner un certain déséquilibre. "On recommande généralement qu'il y ait plus de protéines que de lipides, de matières grasses, à l'intérieur d'un plat", explique Marie-Antoinette Séjean. "C'est un peu compliqué dans les plats végétariens", souligne-t-elle. Depuis le début de l'année, deux Français sur 10 ont acheté des plats préparés végétariens. C'est deux fois plus qu'il y a trois ans.

Autrement dit peu importe le régime que vous adoptez, privilégiez la préparation maison !

 

Alors comment faire ? 

 

Cuisinez ! Pas la peine d'être chef cuisinier pour cela, limitez la consommation de plats tout fais, préparez vos plats à l'avance et assurez vous d'apporter à votre organisme le meilleur !

 

Comme beaucoup, je travaille, j'écris et j'ai un bébé de 2 ans, comme beaucoup le temps me manque parfois. Mais quelques minutes consacrées à la préparation de ma salade du lendemain valent bien mieux que nuire à ma santé !

Pour cela, il y a plusieurs astuces dont la première que j'utilise très régulièrement c'est la Batch Cooking, très bien expliqué dans l'article de Elle.fr : Ça consiste à prendre un moment dans la semaine pour préparer en grandes quantités une variété d’aliments qu’on pourra conserver, combiner et accommoder tout le reste de la semaine. 

 

Comme l'explique très bien l'article de cahier gourmandises , vous avez également le choix de planifier vos repas et de faire vos courses en conséquence : économie et gain de temps garantit !

Utilisez des contenants, des ingrédients de bases que vous aurez au préalable dans votre cuisine comme des assaisonnement (Sel, poivre, Curry, Cumin, Piment, Coriandre, huile, vinaigre, sauce soja, jus de citron, moutarde…), des céréales et légumes secs (pâtes, riz, blé, semoule, lentilles, quinoa,…), quelques légumes et légumineuses en conserves (petits pois, tomates pelées, pois chiches,….), quelques légumes de base (ail, oignon, échalotes…), des herbes surgelées (persil, coriandre, basilic, aneth,…), du lait, des œufs, de la farine, du sucre, du chocolat pâtissier, de la poudre d’amande les possibilités sont nombreuses !

 

L’excellent blog de cahier gourmandises répertories toutes ces petites astuces et communique de super recettes à ce sujet que je vous recommande !

 

En bonus, je vous propose de découvrir la fourchette SLOWCONTROL !

Mais pourquoi ? 

Héhéhé, cette super fourchette a pour but.... d'envoyer un signal lumineux et un vibration légère en cas de bouchées trop rapides !
Mais aussi, elle mesure la durée totale des repas et l'intervalle de temps entre chaque bouchée
Reliée à une application mobile et à un programme de coaching, elle se charge via port USB fourni et possède une Connexion Bluetooth 4.0 !

J'ai craqué sur cet ustensile que j'ai déjà commandé ! 



Retrouvez d'ailleurs ma vidéo sur les 5 aliments sains et économiques afin de vous prouver qu'on peut cuisiner sainement sans se ruiner !

Côté temps, accordez-le à votre corps qui travaille tant pour vous soutenir dans votre vie quotidienne ;-)

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